Quelles sont les qualités d’un chirurgien orthopédiste ?

De nombreuses défaillances et dysfonctionnements du corps humain qui jadis étaient considérés comme définitifs, voire fatals, se corrigent aujourd’hui par la science. Cette dernière assimile de plus en plus le corps à une machine et s’applique à le remettre au mieux de sa forme. C’est dans cette optique qu’est apparue la médecine orthopédiste qui se charge de l’appareillage locomoteur de l’homme grâce à la pose d’orthèses adéquates. Mais quelles sont les qualités à avoir lorsqu’on aspire à ce métier ? Obtenez des informations complètes qui répondent à cette préoccupation.

Qualités relationnelles

Il ne suffit pas de faire et réussir avec brio une formation en chirurgie orthopédie pour en être un bon. Si vous aspirez à ce métier, vous devez détenir ou cultiver les qualités relationnelles ci-après :

L’écoute

C’est la première qualité relationnelle incontournable que doit avoir tout bon chirurgien orthopédiste pour réussir à bien ses missions. En effet, en tant que pratiquant d’un métier de contact, ce dernier est appelé à suffisamment interagir avec les autres (patients, collègues, etc.). Pour cela, il se doit de cultiver l’esprit de l’écoute qui est le socle de la compréhension entre deux ou plusieurs individus. De plus, l’écoute de ses patients lui donne suffisamment de pistes pour réconforter ces derniers sur leurs craintes aussi grandes soient-elles.

L’empathie

Pour mieux appréhender les maux et troubles dont souffrent ses patients, le chirurgien orthopédiste est tenu d’être empathique. En effet, il s’agit pour lui de se mettre spontanément à la place de l’autre pour mieux comprendre ce dont ce dernier souffre. C’est une qualité qui facilitera aussi la bonne ambiance de travail avec son équipe bien qu’il en soit le meneur au bloc.

Le sens de la responsabilité

À l’instar de toute branche de la chirurgie, l’orthopédie est une spécialité à haute responsabilité. Cela s’explique par le fait que le spécialiste qui la pratique a un accès direct à l’intérieur du corps notamment les zones sensibles telles que les articulations. La qualité de son travail est intrinsèquement liée à celle de la mobilité de l’individu après l’intervention. Pour ce faire, le praticien doit avoir un sens de la responsabilité assez développé pour garantir son efficacité.

Qualités professionnelles

Mis à part les qualités relationnelles ci-dessus présentées, un bon chirurgien orthopédiste doit disposer de certaines qualités professionnelles. Il s’agit essentiellement de :

La bonne maitrise de l’anatomie du corps humain

Comme abordé plus haut, le chirurgien orthopédiste pour faire son travail nécessite un accès au corps de l’individu malade. Pour cela, il doit détenir les connaissances indispensables pour une parfaite maitrise de l’anatomie du corps. Ceci lui garantira la précision au cours de ses interventions et permettra également de limiter au mieux les erreurs qui peuvent être fatales dans ce cas. Une artère sectionnée par inadvertance, un organe ouvert par accident, une incision profonde dans de l’os, etc. voilà autant d’exemples d’erreurs.

L’habileté et la minutie dans les gestes

Bien qu’il s’agisse plus d’une aptitude que d’une compétence à acquérir, l’habileté est l’une des irrévocables qualités nécessaires au chirurgien orthopédiste. Depuis l’élaboration des orthèses, le technicien a besoin d’être habile pour un résultat adapté le plus que possible au patient. En effet, le praticien réalise un diagnostic précis du patient et en tient compte pour faire des moulages pour produire les orthèses sur mesure. Il en est de même au moment de la pose de l’orthèse à l’intérieur du corps pour un résultat impeccable.

La capacité de travailler sous forte pression

Il est fréquent que des imprévus surviennent en pleine intervention faisant monter considérablement la pression. Dans ces circonstances, le chirurgien est appelé à réussir la maîtrise de soi en résistant autant physiquement que mentalement à la panique. Il doit ainsi maintenir sa concentration et la rigueur avec laquelle il manie ses instruments. Mais aussi concerter son équipe pour la prise de mesures urgentes afin de résorber l’imprévu sans séquelles pour le patient.

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